MIC-SEC École d’hiver sur la sécurité des microarchitectures
22/09/2025

 

Construisons ensemble votre projet de formation professionnelle aux métiers et technologies du numérique !

 

Le numérique ne se résume plus à un levier de compétitivité et de développement pour les entreprises et les organisations puisqu’il devient la pierre angulaire de la souveraineté et de la transition durable et responsable de la société.

 

Notre offre de formation professionnelle se développe dans tous les domaines du numérique : management de la transformation digitale, intelligence artificielle, big data, objets connectés (IoT), cloud computing, informatique quantique, cryptographie postquantique, blockchain, cybersécurité, réseaux entreprise, systèmes d'information, réseaux de nouvelle génération, réseaux mobiles 3G, 4G, 5G, etc. 

 

 

Ils nous font confiance :

 

 

En tant qu’organisme de formation continue de Télécom Paris, nous proposons une offre de formation ancrée dans les enjeux de terrain, au service des entreprises, des administrations et des professionnels. Nos formations permettront d’anticiper les transformations technologiques à venir et leur impact sur la société, l’économie et les organisations.

 

 

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dans les métiers et les technologies du numérique !

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Télécom Paris Executive Education : L'organisme de formation tout au long de la vie de Télécom Paris

 

Télécom Paris est la grande école française d’ingénieurs N°1 sur le numérique. Elle est au cœur d’un écosystème d’innovation unique fondé sur la transversalité de sa formation, son centre de recherche et ses deux incubateurs d’entreprises. Télécom Paris est une école de l'Institut Mines-Télécom et membre fondateur de l'Institut Polytechnique de Paris.

 

Notre enseignement professionnalisant allie pertinence et excellence, est adossé à une recherche de pointe et est en lien étroit avec l’innovation. Nous orientons désormais notre action dans l’objectif de mettre en œuvre la raison d’être de l’école qui met le numérique « au service d’une société et d’une économie respectueuses de l’humain et de son environnement », afin de proposer une vision désirable du développement technologique.

 

Actualités / Événements

[ARTICLE] Agritech - Les capteurs au service de l'agriculture numérique

AGRITECH - LES CAPTEURS AU SERVICE DE L'AGRICULTURE NUMÉRIQUE (mars 2024) Par Théo-Paul Haezebrouck Dans le secteur agricole où il existe de nombreuses incertitudes, le déploiement des capteurs permet de collecter de nombreuses données au plus proche du terrain. Ces informations précieuses peuvent alors alimenter les Outils d’Aide à la Décision et accompagner l’agriculteur en éclairant ses choix au quotidien. CONTEXTE ET ENJEUX Le secteur agricole a toujours été marqué par les nombreuses incertitudes que représente la gestion du « vivant ». Ces dernières années, le changement climatique, avec ses phénomènes météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents, tels que sécheresses, inondations, et vagues de chaleur, représente l’une des principales sources d’incertitudes. Ces conditions climatiques imprévisibles ont un impact direct sur la productivité des cultures et la disponibilité de l'eau, menaçant la production agricole. Plus récemment, se sont ajoutées les événements géopolitiques qui ont fortement impacté les cours de marché et le prix des matières premières agricoles, obligeant les exploitants agricoles à se diversifier et à chercher des voies complémentaires de productivité et de rentabilité.  Ces défis soulignent l’importance de piloter au mieux son exploitation agricole, en s’appuyant sur des technologies capables de réduitre les incertitudes et d'augmenter la résilience des systèmes agricoles. L’adoption de pratiques agricoles numériques, telles que l'utilisation de capteurs et l’analyse de données, apparaît ainsi comme une voie prometteuse pour permettre aux agriculteurs de s’adapter plus facilement et plus rapidement dans ce contexte complexe. Le nombre de capteurs a aujourd’hui explosé et on en recense au moins 365 différents*. Le déploiement de nouveaux réseaux de communication Low Power Wide Area Network (Sigfox, Lora), des réseaux « domotiques » (Zigbee, Zwave, EnOcean) et la baisse des coûts de production des technologies numériques offrent aujourd’hui des opportunités inédites. Il devient possible de personnaliser le conseil apporté par les solutions technologiques en fonction des spécificités de chaque exploitation agricole quelle que soit son activité. ILLUSTRATIONS SECTORIELLES Dans le secteur des grandes cultures, de nombreux réseaux de stations météorologiques se sont développés au cours des dernières années. Équipées de capteurs de pluviomètre, de température ou de vent, ces réseaux fournissent des données essentielles pour la planification des interventions. En 2021, 15 % des agriculteurs ont une station météo - soit près de 20 000 stations installées**. Selon les sites des principaux fabricants*** en 2024, le chiffre serait d'au moins 30 000 stations installées en 2024, soit une croissance de 50 % en trois ans. Dans le secteur de l’élevage, les capteurs transforment la gestion du cheptel en offrant une surveillance en continu et en temps réel de la santé et du bien-être des animaux. Les colliers équipés de capteurs de mouvement et de rumination, par exemple, peuvent détecter précocement les signes de maladies ou de stress chez les vaches laitières, permettant une intervention rapide pour traiter les animaux concernés. Au sein des robots de traite, les différents capteurs mesurent en temps réel le volume et la quantité du lait, mais également la quantité de cellules permettant d’identifier au plus tôt les débuts d’infections. Il est d'usage de dire qu’un élevage bovin laitier sur deux qui s’installe, possède un robot de traite, et cela s’explique : le temps dédié à la traite est divisé par quatre**** et soulage l’astreinte 7j/7, deux fois par jour. En 2023, 14 000 robots de traite sont recensés et représentent la majeure partie des robots déployés (75 %) dans le secteur agricole*****. Pour les secteurs de l’arboriculture et de la viticulture, les capteurs sont essentiels pour protéger les cultures contre les conditions climatiques extrêmes et jouent un rôle clé en fournissant des alertes précoces en cas de risque de gel, permettant aux agriculteurs de prendre des mesures de protection, comme l’activation de systèmes de chauffage ou de pulvérisation d'eau pour protéger les bourgeons et les fruits. Avec des coûts d’usage compris entre 800 et 1 000 €/ha/nuit et des émissions de carbone importantes (la majorité des bougies fonctionnant au pétrole), l’optimisation du déclenchement de ces systèmes devient un enjeu important du secteur. LA GOUVERNANCE DES DONNÉES AU SERVICE DE NOUVEAUX USAGES La mutualisation de ces données, tout en respectant la confidentialité et la sécurité, ouvre la voie à des avancées significatives en faveur de l’Intelligence Artificielle appliquée au secteur agricole. En partageant les données, les agriculteurs peuvent bénéficier de modèles prédictifs plus précis et de conseils sur mesure. Cette approche collaborative peut également contribuer à une meilleure gestion des risques à l’échelle régionale ou nationale, en permettant une réponse plus rapide et plus coordonnée aux crises environnementales ou sanitaires. Le règlement européen Data Act récemment entré en vigueur souligne notamment l’importance de la gouvernance des données dans l’agriculture numérique. Cette clarification des droits sur les données générées par les capteurs est essentielle pour encourager le partage des données tout en protégeant les intérêts des agriculteurs et éviter l’accaparement des données par certains acteurs. Références * https://lesoutilsnumeriquesdesagriculteurs.com/magasin/?filter_interface=capteur ** Les stations météo connectées en arboriculture – Aspexit *** La météo agricole locale connectée à vos culture | Sencrop Weenat | Station Météo Connectée pour les professionnels de l'Agriculture Station météo agricole connectée - Météus (isagri.fr) **** https://agriculture/gouv.fr/pour-nous-eleveurs-la-robotique-ete-une-vraie-revolution ***** https://agrotic.org/observatoire/ Focus sur nos formations Notre formation « IoT en AgriTech - Les capteurs au service de l’agriculture numérique » se distingue par son approche pratique et proche du terrain. Elle offre non seulement un aperçu complet du potentiel et des capteurs existants aujourd’hui, mais également une formation adaptée aux défis spécifiques du secteur. En rejoignant notre programme, les participants bénéficient d’une expertise unique croisant connaissance des capteurs et de l'écosystème agricole et de l'opportunité d'avoit toutes les clés pour se positionner dans le secteur agricole. À Retenir Les capteurs permettent de remonter de nombreuses données et d'avoir un aperçu de la réalité plus proche du terrain. Ces données peuvent alimenter des Outils d’Aide à la Décision, en apportant un conseil personnalisé adapté à l’exploitation des agriculteurs. Théo-Paul HAEZEBROUCK Expert en données agricoles. Intervenant dans les formations liées à l’agriculture au sein de Télécom Paris Executive Education. Il accompagne depuis sept ans les acteurs agricoles sur les problématiques des données agricoles (échanges de données, gestion d'identités et des consentements agriculteurs, normalisation et standardisation). En 2021, il fonde Farm Connect pour apporter son expertise en tant qu’acteur indépendant.

Intelligence artificielle : révolutions technologiques et transformation du monde d’aujourd’hui et de demain

Lors de la conférence « Intelligence artificielle : révolutions technologiques et transformation du monde d’aujourd’hui et de demain » pour Bpifrance, menée par Télécom Paris avec Martin Le Loc, intervenant IA pour nos formations, un constat s’est imposé : nous vivons une accélération sans précédent des cycles de l’IA. Chaque itération va plus vite, s’appuie sur des volumes croissants de données et transforme profondément nos manières de penser, de produire et d’agir. Du générique au spécifique : l’évolution des modèles Les grands modèles de langage (LLM) ont ouvert une ère nouvelle, fondée sur la capacité de l’IA à générer du texte, du code ou des images. Mais la prochaine étape s’annonce différente : le passage du générique au spécifique, grâce à l’exploitation de données contextualisées et à la création de modèles de plus en plus personnalisés. La qualité de la donnée reste essentielle, mais l’enjeu devient désormais celui de la confiance et de la valeur ajoutée : au-delà de la performance mesurée par les benchmarks, c’est l’usage concret et la pertinence de l’IA qui comptent. De la génération à l’action : l’ère des agents L’IA vit un tournant majeur : elle passe de la réponse à l’action. Jusqu’ici, elle analysait, interprétait, suggérait. Aujourd’hui, elle agit, sous forme d’agents autonomes capables de prendre des décisions, d’exécuter des tâches ou de piloter des systèmes. Nous passons symboliquement du copilote (qui assiste) à l’autopilote (qui agit) : l’humain tend à ne plus réaliser la tâche elle-même, mais à définir l’objectif et à superviser le résultat. Cette transformation pose une question centrale : où placer l’humain dans la boucle ? Quel degré d’autonomie souhaitons-nous accorder à ces agents pour éviter les dérives, tout en libérant leur potentiel économique ? Des impacts dans tous les domaines Cette évolution ne concerne pas uniquement la tech : elle touche tous les secteurs. Dans les sciences, l’énergie, la médecine ou la biotechnologie, l’IA devient un véritable partenaire de recherche. En biotech, elle aide à "lire à travers le vivant", changeant d’échelle dans la compréhension des phénomènes biologiques. Chez DeepMind, le projet GNoMe explore la découverte de nouveaux matériaux, ouvrant la voie à des composants inédits pour les batteries ou les énergies durables. En climatologie, des modèles comme FourCastNet3 permettent de prédire et piloter les phénomènes météorologiques, même si leur nature de “boîte noire” appelle à la prudence. Ces exemples illustrent une IA désormais au cœur des grandes transitions : scientifique, énergétique et environnementale. Enjeux éthiques, culturels et de souveraineté L’émergence d’une IA plus autonome interroge également notre rapport à la propriété intellectuelle, à l’originalité et à la souveraineté numérique. Comment distinguer ce qui est “créé” de ce qui est “recomposé” ? Comment préserver la singularité culturelle de chaque société face à des modèles mondiaux uniformisés ? Ces débats seront centraux dans les années à venir. Vers une intelligence augmentée Le message de conclusion de cette conférence se veut résolument optimiste : l’IA n’est pas destinée à remplacer l’humain, mais à l’augmenter, à lui permettre de faire plus, mieux et autrement. L’enjeu est désormais d’intégrer l’IA dans chaque domaine d’expertise, de la rendre expérientielle et utile, et de passer d’une fascination technologique à une appropriation collective. Une nouvelle ère s’ouvre Nous étions dans une IA qui analysait, puis une IA qui lisait. Nous entrons désormais dans une IA qui agit. Cette transition, à la fois technologique, économique et culturelle, appelle à une réflexion collective sur la valeur, la confiance et la place de l’humain. Plus qu’une révolution, c’est une co-évolution entre intelligence artificielle et intelligence humaine qui s’amorce.