« Smart office / Smart building » : à la croisée
des révolutions numérique et énergétique
Technologies de rupture et nouveaux modèles économiques
Deuxième entretien Télécom ParisTalks
le 17 mai 2016
Revivez l'événement en images,
retrouvez les présentations des orateurs et la synthèse de la table ronde
Ouverture du deuxième entretien Télécom ParisTalks organisé par Télécom Evolution et Télécom ParisTech Alumni |
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Une conférence sur le thème du Smart Building et du Smart office animée par plusieurs orateurs | |
Présentation de : Günther SCHNEIDER - CEO, EON Connecting Energies SAS |
Présentation de : Nathalie VASSEUR - Directeur Développemet des villes, VEOLIA Environnement |
Présentation de : Emmanuel OLIVIER - CEO, UBIANT |
Présentation de : Christian ROZIER - Président, URBAN PRACTICE |
Présentation de : Arnaud THAMIN - Directeur Maîtrise des Charges et de l’Innovation, FONCIA |
Compte-rendu détaillé
Plus de 80 personnes ont assisté aux 2è Entretiens du Numérique Télécom ParisTalks organisés conjointement par le Groupe Professionnel Energie de Télécom ParisTech alumni et Télécom Evolution sur le thème « Smart building / Smart Office : à la croisée des révolutions numérique et énergétique ».
Autour d’Emmanuelle Carpentier (Uniper Energy - groupe EON), qui animait cette table ronde, se sont réunis des intervenants du monde de la Recherche et du monde des entreprises sur un sujet qui devient de plus en plus prégnant :
- Nathalie Vasseur de Veolia environnement
- Emmanuel Olivier de UBiant et membre de la SBA (Smart Building Alliance)
- Günther Schneider de EON Connecting Energies SAS
- Arnaud Thamin de FONCIA
- Christian Rozier de Urban Practice et membre de la SBA, (Smart Building Alliance)
- Rémi Sharrock de Télécom ParisTech
Des présentations et des échanges fructueux et animés entre les intervenants et avec l’auditoire, il est ressorti les points suivants :
Si il apparaît que les bâtiments deviendront de plus en plus intelligents au sein de villes de plus en plus grandes, quelle que soit l‘approche utilisée, l’intervention humaine dans la boucle acquisition, mémorisation, traitement, restitution sera toujours indispensable pendant encore un certain temps. Ceci explique en partie certaines déconvenues auxquelles quelques utilisateurs de NEST (maintenant filiale d’Alphabet, la maison mère de GOOGLE) se sont vus confrontés.
Ce n’est pas pour autant qu’il faut condamner l’utilisation extensive d’objets connectés dans tous les types de bâtiments, qu’ils soient résidentiels ou hébergeant des activités. Certains de ces objets sont déjà présents et permettent, via une meilleure connaissance des consommations d’énergie, des usages et des besoins, de mieux prévoir les achats, d’améliorer les phases d’entretien et de travaux, d’optimiser les contrats correspondants.
La vente d’électrons, de molécules de gaz, de frigories, de calories, de m3 d’eau n’est plus le cœur de métier des « Utilities » qui se transforment de plus en plus en prestataires de nouveaux services.
Une utilisation optimisée des surfaces de bureau peut, par exemple, en passant d’un taux moyen d’occupation de 45 à 55 %, permettre de gagner très facilement des millions d’euros.
Une surveillance même mensuelle des consommations énergétiques des résidents d’un immeuble d’habitation peut, de même, permettre de réduire les factures énergétiques et de fluides en détectant des surconsommations, des fuites, des défauts de fonctionnement (déréglage ou vieillissement de matériels). Il devient dès maintenant possible de prévenir des pannes grâce à la surveillance des équipements vitaux et au suivi de leur fonctionnement.
Dans ce cadre, la maquette numérique devient incontournable. BIM (Building Intelligent Model), ce modèle numérique permet à son exploitant de connaître l’état de tous les services et de tous les équipements de tout type de bâtiment, de suivre leur fonctionnement pour réagir et intervenir à bon escient et rapidement.
Viennent immédiatement se poser les questions relatives à la propriété des données collectées, à leur utilisation technique et commerciale, à leur sécurisation ainsi qu’à leur confidentialité.
Oui le Big Data et l’Internet des Objets permettront de mettre en œuvre toutes les applications, mais jusqu’à quel niveau pourra-t-on aller ? Certainement pas jusqu’à décider pour le propriétaire ou l’occupant d’un logement ; le niveau de confort objectif doit rester contrôlable.
En effet, si des différences peuvent surgir selon les intervenants sur les méthodes pour traiter et pour restituer les données et les résultats, tous se sont accordés pour placer l’être humain au centre de ces nouveaux dispositifs.
Quelles seront les technologies gagnantes pour la transmission? Probablement un mix entre réseaux filaires et sans fil (Wi-Fi, 3G/4G/5G Bluetooth), adaptés au haut débit et au bas débit (Sigfox/Lora),
L’intérêt apporté aux thèmes abordés a fait que la table-ronde s’est prolongée, jusqu’à environ 21h30, à la satisfaction des intervenants et des participants, puis les échanges fructueux se sont poursuivis autour du cocktail qui a suivi.
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